Al right reserved XD
Chapitre 1
DATA, ou l’histoire de quatre jeune fous qui partent attaquer un antique démon surgi du passé afin de sauver le monde. Classique, quoi…
Notre histoire commence par une nuit de pleine lune (archi classique, encore une fois…). Dans une sombre forêt, une ombre mouvante, se déplaçant a une fantastique vitesse. Elle évite les arbres avec grâces, sans même y faire attention. Derrière elle, de maléfiques créatures la poursuivent. L’ombre accélère le pas, car bientôt elle sera assez proche du territoire des Hommes, ce territoire où les créatures n’oseront pas le poursuivre. Ce territoire n’est pas dangereux pour autant, de dangereux monstres y vivent, mais les hommes n’en ont pas peur…
Ça y est, l’ombre est sortie de la forêt, elle est en territoire Humain. Elle a atterri non loin d’un poste de garde, censé surveiller la frontière avec les mondes inconnus… Mais, il n’y a personne ; quoi de plus normale, a cette heure, les gardes doivent se soûler à l’Auberge. L’ombre se met en direction de cette dernière. Marchant d’un pas tranquille, elle suit le chemin, en direction de l’Auberge, avec un A majuscule : en effet c’est la seule du pays.
L’ombre y arriva bien vite. Et y entra. L’aubergiste, effrayé, lâcha le verre qu’il nettoyait. L’ombre s’avança, et, au milieu de la grande pièce, enleva son capuchon. C’était un jeune homme aux cheveux longs et bouclés. Il était pâle, avec un air maladif. Il semblait avoir une détermination sans faille. D’un pas simple et déterminé, il s’avança, se posta devant le comptoir. Avec sa main gauche, il farfouilla sous sa grande cape, et leva la main droite, pointant son index vers l’étagère aux clés. Soudain, une lueur apparût dans ses yeux, qui devinrent blancs. La clé portant le numéro 13 se vit envelopper d’une pâle lueur blanche, puis se mit a léviter, avant de carrément rejoindre la main de l’homme. Il s’appelait Dunkel. C’était un jeune magicien, comme tant d’autres dans ce pays. Mais lui était un peu plus intéressant : c’était un télékinésiste : il pouvait, par la seule force de sa pensée, déplacer des objets, léviter, contrôler les pensées des gens …
Faire bouger et faire venir jusqu'à lui cette clé était une broutille.
Il s’éloigna du comptoir, monta vers les chambres afin de passer la nuit…
L’aubergiste s’apprêtait à l’appeler afin de lui demander de payer la nuit, quand il remarqua une petite bourse de cuir. À l’intérieur reposait cinq opale. Le prix pour quelques nuits …
Le lendemain matin, Dunkel fut le premier réveillé. Il était assis à une table près d’une fenêtre, un endroit fort lumineux. Pour seul petit-déjeuner, un verre d’eau, le verre que l’aubergiste avait cassé la veille. Ses pouvoirs psychiques avaient eu raison de la fêlure du verre.
Les autres clients le regardaient d’un æil mauvais. Qui était donc ce jeune hurluberlu qui au lieu de prendre un copieux petit-déjeuner sirotait un verre d’eau et qui lisait de grands livres sans doute barbant ???
Les murmures fusaient lorsque tout le monde se tut. Une imposante personne venait d’entrer. Cet homme était un brigand qui sévissait dans la région. Il extorquait de l’argent aux gens en échange d’une protection contres ses propres larbins.
Ce brigand ne venait que prendre un verre gratuitement, et s’amuser à voir la terreur sur les visages des clients, lorsqu’il remarqua Dunkel.
Il alla directement au comptoir, demanda à ce qu’on lui serve un cocktail, et questionnât l’aubergiste sur ce jeune homme. L’aubergiste lui répondit qu’il était arrivé la veille très tard et avait payé quelques nuits. La brute lui demanda avec quelle monnaie il avait payé. Rappelons qu’en cette belle contrée d’Inkamani, bien que la monnaie officielle soit l’Ink, ils existent une multitude d’autres monnaies sous forme de pierre précieuse, les valeurs allant de rubis, saphir, émeraude, opale, améthyste, et diamant, pour enfin finir par l’Ink, chaque pierre valant dix pierres précédentes, sauf le diamant qui valait dix Ink.
Les gens normaux payaient en en rubis ou en saphir, voir en émeraude, mais lorsqu’un client payait en opale, l’aubergiste savait qu’il avait affaire a un client riche, et donc exigeant.
En entendant le mot opale, le bandit se réjouit intérieurement. Il allait pouvoir se faire de l’argent facilement en détroussant ce jeune pigeon sans défenses, dont les poches étaient pleines de pierreries…
La brute s’approcha de Dunkel, qui ne leva même pas les yeux. L’homme engagea la discussion :
« Alors, mon poulet, on m’a dit que t’avait les poches pleines de pierres… »
Dunkel préféra ignorer l’homme.
« Eh bien ?? T’es pas très causant, dit moi ? Tes bouquins sont plus intéressants que moi, ou bien ?? »
Dunkel porta son verre à sa bouche, dans un geste des plus provocateurs.
« Tiens, on dirait que la fillette aime la boisson ! Ben tu vas être servis ! »
L’homme tendit son verre et en versa le contenu sur les livres de Dunkel et sur lui-même. Ce dernier posa son verre dans un geste lent, calculé, et lorsque le récipient vide fut posé, le brisa. L’homme, quelque peu surpris, réagis immédiatement :
« Tiens tiens, princesse s’énerve, elle veut se battre ?! Mais je l’attends, quelle vienne !! »
L’homme sortit une dague et balaya la table de son bras, faisant ainsi tomber les livres de Dunkel. Celui-ci, toujours avec des gestes lents et calculés, se leva, envoya valdinguer la table. Puis, il tendit le bras et la main vers le cou du bandit, enfin, la lumière blanche caractéristique de l’utilisation de ses pouvoirs mentaux apparus. La brute fut visiblement surprise de voir que ce qu’il prenait pour un vulgaire jeune hommes bourrés à craquer de pierres était en fait un magicien.
Cela l’énerva et le poussa dans ses retranchements :
« Un…Un magicien, hein ?? Tous des tapettes, trop peur de mourir pour se battre à la loya… »
L’homme ne finit jamais sa phrase. Il était raide mort, à dix mètres, sur le mur.
Le fait de voir cet homme mort, ce bandit, qui avait menacé toutes les personnes de la salle, arracha un cri de joie à ces derniers. Cela effraya les hommes de mains de la brute, qui accompagnaient toujours leur vaillant chef, et qui étaient restés dehors. Ils entrèrent en trombes, et lorsqu’ils virent leur leader étendu et mort, et Dunkel debout, la main tendue, ils n’en fallait pas plus à leurs cerveaux pour comprendre que si le patron était mort, c’était sa faute. Alors qu’ils s’apprêtaient à sortir leurs armes, tous les clients leur sautèrent dessus, et les bandits se firent trucider dans la joie et la bonne humeur. Quant à Dunkel ; il se fit porter en triomphe. On lui demanda ce qu’il voulait, il répondit qu’il voulait quelques compagnons afin d’aller en Terre sombre, ou Terres inconnus. En effet, là-bas, il y avait une antique bibliothèque, datant d’avant l’ère des Milles Vagues*, et qui renfermait diverses prophéties. Dunkel expliqua qu’il était arrivé à subtiliser quelques parchemins la nuit même, mais qu’ils ne semblaient pas intéressants. Les ouvrages plus importants devaient se trouver plus profondément dans l’antique bibliothèque.
On lui demanda ce qu’il cherchait plus précisément. Dunkel pris un air sombre.
« D’après ce que je sais, l’antique démon araignée aux 16 pattes, Araxis, s’est réveillé. Une prophétie l’avait prédit. Je dois aller dans cette bibliothèque, afin de trouver la seconde partie de cette prophétie. Elle doit permettre de trouver une solution à ce grave problème. Je… Je suis directement concerné par cette prophétie. Je suis le premier des Quatre Maîtres Elémentaires censé combattre le démon araignée. Je suis le Maître de la Pensée !!! Et je dois trouver les trois autres Maîtres !!! »
Évidemment, tout le monde éclata de rire. Ce qui ne plus pas à Dunkel. Il farfouilla dans une sacoche, et sorti une boîte circulaire. Il l’ouvrit et en tira un rouleau de parchemin. Immédiatement, celui-ci se mit à briller, se mettant à léviter. Il se déplia, et une voix forte et grave se fit entendre :
« Je suis la première partie de la Prophétie d’Isenfren, Grand mage de l’ère des Dragons d’acier maléfique, commandés par le roi-Démon dragon aux mille squelettes.
Dans des temps futurs et indicibles, le roi Démon Araxis aux 16 pattes se réveillera. Il recommencera à semer le chaos, dans le dessein commun à tous les rois-Démons, afin de détruire toutes choses, vivantes ou non-vivantes, venant de notre Monde ou non.
Alors se révèlera l’incarnation humaine de la Pensée, un humain ayant de formidables capacités psychiques.
À l’aide de compagnons fidèles et courageux, il récupèrera mon frère, la deuxième partie de la Prophétie d’Isenfren. Alors le chemin, nimbé de la lumière divine, s’offrira à lui, et la vérité apparaîtra. »
Les clients restèrent bouches bées. Un parchemin prophétique avait exactement la même réaction, lorsqu’il était touché par quelqu’un qui été concerné. Dunkel prit la parole.
« De tout temps nous avons vécu avec les monstres ; parfois nous les combattions, parfois nous cohabitions. Aujourd’hui, certains monstres disparus depuis des temps immémoriaux réapparaissent, ceux qui étaient déjà là deviennent plus agressifs. Il est impossible de se promener sans en croiser un. Je voudrais que vous veniez avec moi, allons en Terre Sombre, et allons trouver la deuxième partie de la prophétie. Des volontaires ?? »
Un groupe de voyageurs se proposa. C’était tous des elfes. La première était Lucila . C’était une curamancienne, une magicienne spécialisée dans le fait de soigner et de protéger. Le deuxième était Guandrefite, un elfe célèbre dans son village natal pour pouvoir abattre quatre monstres avec son arbalète a trois flèches. Le troisième était Tod, qui était un elfe de feu, venant du volcan elfique de Gwen Darafer, haut lieu de la magie elfique. Le quatrième était Zra Venden, «Lame de mort », en langage Elfique, rapport à sa manière de manier ses deux doubles lames, armes touts ce qu’il y a de plus elfique. Le cinquième et dernier compagnon portait, comme Zra Venden, un surnom : l’invocateur aux cheveux gris. Les invocateurs étaient des magiciens spécialisés dans l’appel de créatures plus ou moins mystiques. N’importe quel magicien pouvait connaître une ou deux invocations, mais la puissance nécessaire était telle que seul les spécialistes pouvait en connaître plusieurs. Seul l’invocateur n’avait pas d’armes : Lucila avait un arc et Tod deux poignards elfiques. Les poignards elfiques ont une forme très particulière, en formes de triangles rectangles, on les tiens par le plus grand côté, qui est rembourré, tandis que les deux autres côtés servent à trancher. Ces poignards se tiennent de façon à ce que le petit côté soit vers l’intérieur.
« Parfait, commença Dunkel, je vous remercie sincèrement. Je pense que nous partirons ce soir. Reposez vous. Je vais m’occuper des quelques préparations, ainsi que des vivres. À tout à l’heure. »
Les clients revinrent à leurs tables, le gérant recommença à laver ses verres, et les cuisiniers recommencèrent à cuisiner, et ainsi de suite. Dunkel demanda des vivres dans les réserves, et alla demander diverse information aux gens dans l’Auberge. Enfin le soir, toute la troupe partit, avec les encouragements des membres de l’Auberge. Ils marchèrent un peu, et arrivèrent bientôt au poste de garde. Les gardes les laissèrent passer, et un des soldats se joignit même au groupe. Il s’appelait Tipexxi, et maniait magnifiquement sa lance. Bientôt, Dunkel arrêta la troupe, et il prit la parole :
« Mes amis, nous sommes sur le point de sortir du royaume d’Inkamani. À partir de ces quelques arbres, nous passerons en Terre Inconnus. Ceux qui ont peur, c’est maintenant ou jamais pour faire demi-tour. Je ne vous en voudrais pas.
_Tu rigole, Dunkel, lui répondit Zra Venden. Comme si on allait se défiler, alors que l’avenir de notre monde est en jeu.
_Le frère Lame de mort a raison, reprit l’invocateur. Dans une telle situation, tous nous devons rester.
_Je représente notre royaume dans cette affaire, commença Tippexi . Je ne vais pas me défiler. Nous avons envoyé un messager équestre, pour demander des renforts à la capitale, et d’après mes estimations, ils arriveront dans quelques heures au moins.
_Mon cher Tippexi, lui rétorque Tod, loin de moi l’idée de contredire notre glorieux royaume, mais le temps que le messager arrive, et que les renforts partent…
_C’est là que tout le génie de notre Roi se révèle. Par Décret Royal, toutes demande de renforts devra être exaucé dans les plus brèves délais, par une partie des troupes d’élites, lui répondit le soldat royale.
_Je comprend, répondis Dunkel, mais allons-y. En route pour la Bibliothèque des Sages. Soyons discrets. »
La troupe se mit en route, et c’est ainsi qu’un magicien, un soldat royal et cinq Elfes s’enfoncèrent dans des Terres Inconnus, non cartographiés et remplis de monstres dangereux.